
Acquittés en première instance, d’anciens cadres de Swatch Group et un homme d’affaires accusés de corruption feront à nouveau face à la justice dès lundi. Le conglomérat biennois et le Ministère public avaient fait appel
Dans le monde discret de l’horlogerie, il est rare que l’on vienne laver son linge sale en public. Lorsque à l’été 2022, deux anciens cadres de Swatch Group se sont retrouvés sur le banc des accusés aux côtés d’un homme d’affaires d’origine chinoise pour répondre de corruption, de gestion déloyale et de blanchiment d’argent devant le Tribunal des Montagnes neuchâteloises, le procès a donc suscité une grande curiosité dans le milieu.
Entre 2006 et 2015, alors qu’ils travaillaient chez Tissot au Locle et chez CK Watch & Jewelry (passée depuis en mains de l’américain Movado), les cadres auraient touché 15 millions de francs de pots-de-vin de la part de sous-traitants asiatiques qui cherchaient à obtenir des contrats privilégiés.
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