
ANALYSE. Le rendez-vous horloger de la rentrée s’est tenu dans une ambiance franchement détendue. Même si la configuration de marché a radicalement changé depuis le début de l’année et que seules quelques marques tireront leur épingle du jeu
La cinquième édition des Geneva Watch Days a fermé ses portes sur une note très positive, les témoignages des exposants convergent sur ce point. Ce qui contraste quelque peu avec le recul marqué des exportations et de la demande chinoise. Mais il est inutile de chercher dans ce rendez-vous de la rentrée horlogère les signes d’une tendance générale. Le secteur n’est fait que de cas particuliers. Car diriger une marque est un métier complexe et les règles du jeu changent sans arrêt.
A Genève, le qualificatif qui revenait le plus souvent dans les conversations était «détendu». Cela se vérifiait sur place: grands patrons en tenues d’été, discussions légères, presque trop faciles: «Je n’aimerais pas que vous notiez ça…» Mais le veston et la cravate n’étaient jamais loin. Les couloirs fourmillaient de personnes importantes, détaillants «triple A» et collectionneurs ultra-fortunés.
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