
La grande maison du Locle conforte son avancée dans le photovoltaïque avec un procédé quasiment invisible. Tous les avantages de la technologie, sans les contraintes esthétiques. De quoi rendre le patron de la marque très confiant pour 2025
«Quand tu fais des investissements comme ça, tu as un plan de route et une vraie stratégie.» Ces quelques mots ont été volés au débotté à Sylvain Dolla, président de Tissot, qui a passé toute la journée de jeudi à courir. La fautive, c’est une simple montre en acier dont le lancement mondial a été annoncé le matin, par vidéoconférence. La montre en question est une PRC 100. Un modèle classique de la maison: moderne, un peu sport, un peu chic, typée années 1980 avec sa lunette polygonale, trois aiguilles (heure, minute, seconde), cadran soleillé (un brossage rayonnant), mouvement quartz et prix Tissot autour des 400 francs.
A priori, rien de très neuf. Sauf que cette montre embarque une nouvelle technologie. Elle fonctionne à l’énergie solaire, dont la source est directement gravée sur la glace. Pas de pile, une minute d’exposition à la lumière suffit à emmagasiner assez d’énergie pour fonctionner vingt-quatre heures.
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