Rentables, les entreprises suisses? Les grands noms de l’économie helvétique connaissent des réalités propres à leur secteur. Mais entre les difficultés d’un Kudelski et la santé surprenante d’un Givaudan, notre analyse montre des fortunes diverses
Pour la plupart des grandes entreprises suisses, la saison de publication des résultats annuels a pris fin. Parmi les points scrutés durant cette période par les acteurs financiers, la rentabilité de ces grands groupes, les fameuses marges. Celles des sociétés helvétiques font régulièrement l’objet de débats, mais sont-elles si élevées?
«Dans leurs secteurs respectifs, la plupart des entreprises suisses ne sous-performent pas par rapport à leurs concurrents, mais elles ne surperforment pas non plus», répond Jérôme Schupp, responsable de la recherche chez Prime Partners. Toutefois, l’analyse des marges brutes et nettes de 13 grandes entreprises que nous avons réalisée révèle des différences de taille. En Suisse romande, la constance du genevois Givaudan contraste par exemple avec le parcours accidenté du vaudois Kudelski.
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