ANALYSE. La Suisse a conclu un accord de libre-échange avec l’Inde. S’il est paraphé dans les deux pays concernés, ce texte devrait offrir un bel avantage compétitif aux entreprises helvétiques
Derrière l’homme, cherchez la femme. Le conseiller fédéral Guy Parmelin restera dans l’histoire comme celui qui a mis avec succès un terme à seize ans de négociations avec l’Inde, en concluant le 10 mars un accord de libre-échange avec la plus grande démocratie du monde.
Il y a un peu plus de 10 ans, son prédécesseur Johann Schneider-Ammann avait également damné le pion à d’autres puissances économiques européennes en établissant le premier contrat de la sorte avec la Chine. Une prouesse qui avait doré le bilan du conseiller fédéral bernois à la tête du Département de l’économie. Elle avait surtout favorisé le développement des relations économiques entre l’ancien empire du milieu, en plein essor, et la Suisse qui avait su sentir très tôt le potentiel de ce marché.
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