JOHANNESBURG (Reuters) - La justice sud-africaine a accepté mardi d'ajourner pour trois semaines le procès de l'ancien président Jacob Zuma, poursuivi pour corruption dans le cadre d'un contrat d'armement datant de 1999.
Jacob Zuma, 79 ans, est accusé d'avoir touché des pots-de-vin lors de la signature de contrats de matériel militaire avec des sociétés européennes, dont le français
THALES, à l'époque où il était vice-président du pays.
Il a plaidé non coupable des charges de corruption, fraude, racket et blanchiment lors de la précédente audience, en mai, se disant victime d'un acharnement politique après avoir réussi à se soustraire à la justice pendant une dizaine d'années.