Les statistiques mensuelles présentées par la Fédération de l’industrie horlogère suisse ont surpris positivement. Le recul enregistré sur le premier trimestre ne s’est pas poursuivi en avril. Sur le fond, cela confirme la domination de la montre de luxe
Bien meilleures que prévu. Les statistiques d’exportations horlogères du mois d’avril s’inscrivent en hausse de 4,3% en comparaison du même mois de l’année précédente, avec une valeur totale de 2,1 milliards de francs (comprenant les montres finies et les mouvements). De quoi ramener le repli enregistré depuis le début de l’année à -2,6%, alors qu’il était encore de -6,3% sur le premier trimestre.
Cette note positive contraste avec les échos qui reviennent du terrain, des ateliers de sous-traitance en particulier, où la tendance baissière continue de peser lourdement sur certaines marques, et pas seulement les moins en vue. Le même motif revient dans toutes les conversations, il suffit de quelques téléphones épars pour s’en rendre compte. Sans dévoiler les noms le plus souvent cités, les reculs de commandes dépassent les 50% chez certains et peuvent monter jusqu’à 100%, soit l’arrêt total de la production.
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