
Toute l’industrie est suspendue à cette transaction qui ne se fait pas. Si la vente se concrétise, elle devra se jouer dans un face-à-face entre Hermès et LVMH. Mais rien n’indique que ce soit le scénario privilégié. La dimension patrimoniale peut encore l’emporter
Cela fait plus de six mois que le dossier agite le sérail, mais le sort du pôle horloger de la Fondation de famille Sandoz n’est toujours pas réglé. Une grande partie de l’industrie est impliquée, directement ou indirectement. On s’attendait donc à ce que les plans se dessinent, tout au moins que des chiffres ou des noms commencent à circuler. Mais en dehors des conjectures que certains observateurs font tourner en boucle, il ne se passe rien. Et plus le temps passe et plus le silence devient assourdissant.
Contactée, la Fondation Sandoz ne communique pas. Hermès, qui est le premier partenaire concerné, en tant qu’actionnaire minoritaire avec droit de préemption, confirme qu’il n’y a rien de plus à signaler depuis la dernière prise de parole. Guillaume de Seynes, dirigeant du groupe parisien, avait précisé dans l’interview accordée au Temps mi-avril: «Nous ne nous désintéresserons pas de ce qui va arriver à Vaucher.»
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