
Hasard du calendrier: mardi, alors que la fondation cédait une partie de ses titres NOVARTIS, «Le Temps» était en reportage dans sa manufacture Vaucher, à Fleurier (NE). Un motoriste pur-sang, qui est un peu à la montre ce qu’Enzo Ferrari fut à l’automobile
La nouvelle est tombée mardi soir. La famille Sandoz, à travers sa société Emasan, a placé à la vente un bloc de 26,5 millions d’actions NOVARTIS, pour une valeur de 2,6 milliards de francs. Contactée par Le Temps, la fondation n’a donné qu’une seule indication: «Cela fait partie d’une stratégie de diversification.» Sans plus de précisions.
Novartis est née de la fusion de Ciba-Geigy et Sandoz (en 1996), expliquant les participations de la famille dans la grande pharma. C’est la seconde fois qu’un important paquet d’actions est replacé sur le marché. Vingt-cinq millions de titres avaient été cédés en avril 2002, pour un montant de 1,48 milliard de francs. Le porte-parole de la fondation avait alors indiqué dans les colonnes du Temps que la transaction était un «choix stratégique visant à créer des liquidités dans des marchés turbulents». Après l’annonce, le cours de NOVARTIS s’était replié de 2,6%. Bis repetita, le titre avait aussi égaré 2,6% mercredi à la mi-journée.
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