Le détaillant lucernois s’est offert une montre pour ses 170 ans. Le modèle a été dessiné par l’architecte Santiago Calatrava. Et il embarque un calibre révolutionnaire à sa sortie dans les années 1940, le Felsa Bydynator. Une histoire qui s’épluche comme un oignon
Le détaillant lucernois Gübelin a choisi Saint-Gall pour présenter sa dernière montre, jeudi soir. Cela faisait une vingtaine d’années que la maison familiale n’en avait pas produit. Mais là, il y avait un anniversaire à célébrer: l’enseigne a soufflé ses 170 bougies. Un bon prétexte pour rappeler que Gübelin est né dans l’horlogerie, avant d’étendre son activité à la joaillerie, puis à l’expertise gemmologique, avec l’ouverture d’un laboratoire dédié à la certification.
Le choix de Saint-Gall était aussi à dessein. Le cœur de la vieille ville abrite une œuvre architecturale souterraine et spectaculaire, la Pfalzkeller. Un bâtiment d’art de l’architecte star Santiago Calatrava, Espagnol installé depuis longtemps en Suisse et ami de longue date de la famille Gübelin. C’est lui qui a dessiné la montre, éditée, comme il se doit, à 170 exemplaires.
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