
A l’occasion de la conférence de presse annuelle du groupe horloger, le dirigeant Nick Hayek a souligné que la montre est un bien particulier. Il va plus loin et estime que «les taxes augmentent l’attractivité» de l’objet
Cinq centimètres de large, sept de haut, un et demi dans l’épaisseur, et une loupe pour aller avec. C’est le mini-format dans lequel se présente le rapport d’activité 2024, distribué mercredi lors de la conférence de presse de Swatch Group, qui se tient traditionnellement au siège de Bienne quelques semaines après la présentation des résultats annuels. Le grand patron Nick Hayek a commencé par expliquer ce geste: «Nous sommes spécialistes en micromécanique et microélectronique. Cela utilise moins de papier. Et nos chiffres 2024 sont assez petits…» Pour en rappeler l’essentiel: chiffre d’affaires en recul de 14,6% à 6,7 milliards de francs, bénéfice opérationnel en chute de 74,5% à 304 millions de francs.
«L’année 2024 a été difficile», reconnaît-il. Mais elle a surtout produit «une situation assez étrange», avec des pays très porteurs, comme les Etats-Unis, «le premier marché pour les montres, où la demande a explosé l’an dernier». Le Japon, le Moyen-Orient et l’Inde affichent également des niveaux de croissance soutenue. «Le monde est donc plein de consommateurs, sur tous les segments.»
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