
Opérationnelle depuis le début de l’année, cette fondation veut favoriser la diffusion du capital-risque en Suisse pour permettre aux start-up de croître rapidement. Rencontre avec sa directrice Joanne Sieber
Le cap est clair: lever 50 milliards de francs d’ici à 2033. Il a été annoncé en grande pompe en 2023 par Swisscom lors du Forum des 100, un événement organisé par Le Temps. Soucieux d’aider les Nestlé ou les NOVARTIS de demain à éclore, le géant bleu a stimulé la création de la fondation Deep Tech Nation qui est active depuis le début de l’année.
Sans investir directement, cette nouvelle structure vise à augmenter massivement dans le pays les investissements en capital-risque (ou capital-innovation) pour permettre aux start-up de trouver de l’argent en Suisse au moment de croître. C’est en effet à ce stade, alors qu’une partie importante du chemin entrepreneurial a été faite, que le bât blesse souvent, comme le rappelle sa directrice Joanne Sieber. Interrogée en mai, en marge de la remise du Prix SUD, un prix remis chaque année par Le Temps à une start-up active dans la durabilité, elle insiste sur le potentiel identifié dans les caisses de pension encore hostiles à ce type de financement.
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