Les voitures chinoises, exceptions à la baisse de vitalité du commerce extérieur belge
Au cours de ces trois mois d'été, la valeur totale des importations a baissé de 22,7% et celle des exportations de 17,8%. Leur évolution est négative depuis le début de l'année, et s'accélère, aidée par la baisse des prix.
Par contre, "les échanges de machines et de matériel électrique, de produits alimentaires et surtout de matériel de transport continuent en revanche de progresser", les deux derniers présentant des exportations plus dynamiques que les importations.
"La nette progression - perceptible depuis un certain temps déjà - des importations de voitures électriques particulières en provenance de Chine, qu'elles soient purement électriques ou hybrides, constitue une évolution intéressante dans le secteur du matériel de transport", note la BNB. Quasi inexistantes en 2019, ces importations représentent désormais des montants mensuels compris entre 500 et 700 millions d'euros (sur 2,5 milliards d'euros d'importations belges en provenance de Chine par mois environ).
"Comme pour de nombreux autres produits, il ne s'agit pas toujours d'importations en vue de la consommation ou de l'utilisation en Belgique : une partie importante, mais difficilement chiffrable, des importations sont destinées à la réexportation, souvent vers d'autres pays de l'UE", poursuit la BNB, relevant la présence dans les ports de Zeebrugge et d'Anvers de grands terminaux automobiles. Il en résulte une forte hausse également des exportations de matériel de transport.