Alors que le secteur présentait ses résultats pour 2023, les ventes de voitures électriques ont fléchi en Europe. L’arrivée de la concurrence électrique chinoise est sur toutes les lèvres
L’offensive chinoise sur la voiture électrique à destination de l’Europe semble provoquer une certaine nervosité chez les poids lourds du Vieux-Continent. Ces dernières semaines, John Elkann, le président du groupe Stellantis – né en 2021 de la fusion des groupes PSA (Peugeot, Citroën, Opel…) et Fiat Chrysler –, s’est employé à démentir tout nouveau projet d’union après des rumeurs de discussions avec le français Renault.
Ces spéculations sont nées après une déclaration dans une interview à Bloomberg le 1er février du directeur du groupe, Carlos Tavares. Il estimait que les conditions étaient réunies, notamment avec la pression des constructeurs chinois sur les voitures électriques, pour de nouvelles fusions et acquisitions dans le secteur. Une autre question sur la vulnérabilité de RENAULT, affaiblie ces dernières années par l’affaire Carlos Ghosn et la refonte de son alliance avec le japonais Nissan, et il n’en fallait pas plus pour que les esprits s’emballent. Mais Carlos Tavares a lui aussi affirmé, une nouvelle fois auprès de Bloomberg, qu’aucun projet de ce genre n’est en cours. «Il est parfaitement reconnu qu’à l’avenir, les entreprises qui ne sont pas aptes à faire face à la concurrence chinoise pourraient se mettre en difficulté», a-t-il également déclaré.
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