Washington craint que ces véhicules soient utilisés à des fins d’espionnage ou puissent être désactivés à distance. Un expert pointe également du doigt l’inquiétude face aux attaques contre les infrastructures
Les Suisses les ont aperçues cette semaine au Salon de l’auto à Genève, avec le stand du constructeur BYD. Les voitures chinoises vont commencer à apparaître sur le marché helvétique, comme c’est aussi le cas aux Etats-Unis. Washington sonne l’alarme et ouvre une enquête. Pour la Maison-Blanche, ces voitures peuvent représenter un risque pour la sécurité nationale. Les soupçons, qui font beaucoup penser aux tours de vis contre le géant des télécoms Huawei, mais aussi le réseau social TikTok, s’inscrivent dans un contexte de craintes face aux cyberattaques chinoises, explique un expert.
L’enquête ouverte jeudi par Washington est accompagnée de graves soupçons contre ces véhicules. «Les véhicules connectés en provenance de Chine pourraient récolter des données sensibles sur nos citoyens et nos infrastructures et les renvoyer en République populaire de Chine. Ces véhicules pourraient être accessibles à distance ou désactivés. Pourquoi les véhicules connectés chinois devraient-ils être autorisés à circuler dans notre pays sans garanties?» a questionné Joe Biden dans un communiqué.
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