Des sécheresses et des maladies frappent les cacaoyers, déjà en mal d’engrais, tandis que le lait et le sucre coûtent plus cher. Pour l’instant, ces flambées ne réduisent pas les appétits pour le chocolat, ce produit de réconfort par temps de crise
Les prix du chocolat, eux aussi, flambent et il faut y voir un symptôme des crises de notre époque. Les hausses sont tantôt dues au changement climatique tantôt au covid et au chaos logistique qu’il a pu engendrer. Elles sont aussi une conséquence du manque de fertilisants engendré par la guerre en Ukraine, de la lutte européenne contre la déforestation dans les tropiques ou des coûts de l’énergie. Le chocolat fait enfin partie des produits non essentiels mais qui restent prisés quand la conjoncture est morose.
Les prix, dans à peu près tous les magasins, en Suisse et ailleurs, ont augmenté, plus ou moins selon les enseignes. Chez le groupe zurichois Lindt & Sprüngli, l’un des principaux fabricants, par exemple, ils ont en moyenne bondi de 9,3% sur les six premiers mois de l’année.
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