La politique agricole fédérale et les prix nationaux élevés du lait et du sucre désavantagent les producteurs de chocolat suisses vis-à-vis de leurs concurrents étrangers, selon Chocosuisse. La hausse des cours du cacao, au moins, touche tout le monde
Les prix du cacao flambent. Ils ont même atteint des niveaux jamais vus cette semaine, à plus de 5800 dollars la tonne, contre environ 2500 dollars un an plus tôt. Des sécheresses, qui seraient des conséquences de El Niño, et des maladies qui frappent les cacaoyers, notamment au Ghana et en Côte d'Ivoire, les deux principaux pays producteurs.
La situation pourrait durer car les producteurs de cacao de ces pays ouest-africains manquent d’engrais, une conséquence de la guerre en Ukraine, et il n’y a guère d’autres fournisseurs. Les journaux anglo-saxons et les sites spécialisés s’en alarment particulièrement en ce début d’année car la tendance haussière s’est encore accélérée. La tonne de cacao vaut plus de 1000 dollars de plus que début janvier. En Suisse cela dit, un autre problème préoccupe davantage l’industrie chocolatière.
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