Les cyberattaques, hantise des entreprises suisses Après s’être montrées résilientes face à la pandémie, la guerre en Ukraine et l’inflation, les sociétés suisses estiment que les cyberrisques constituent l’un des principaux défis à l’avenir La numérisation croissante des différents secteurs, tout en étant bénéfique, apporte aussi son lot de défis. Les entreprises suisses ne le savent que trop bien et estiment qu’à l’avenir une cyberattaque ou une fuite de données représentera le risque le plus important pour leurs activités. Environ 40% des firmes interrogées dans un sondage mené par UBS jugent probable de devenir la cible de hackers dans les trois prochaines années. La taille des entreprises joue également un rôle: 75% des grandes sociétés mettent en avant les cyberrisques contre un peu plus de 50% pour les petites entreprises. Pour faire face à ce défi technologique, les sociétés, toutes tailles confondues, continueront à investir dans le matériel informatique et miseront sur la formation des collaborateurs, indique l’étude publiée mardi. Les autres défis anticipés par les entreprises suisses sont également recensés par l’étude, dont la pénurie d’énergie. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la hausse des prix de l’électricité qui s’est ensuivie, les entreprises continuent d’accorder beaucoup d’importance à l’approvisionnement énergétique. Celles qui sont actives dans l’industrie en particulier réfléchissent à des mesures d’économies. Pour accroître leur résilience face à une éventuelle pénurie d’énergie ou à un fort renchérissement des tarifs, les manufactures les plus gourmandes pourraient notamment envisager des délocalisations vers des pays où l’électricité coûte moins cher, font remarquer les auteurs de l’étude. Augmenter sa propre production d’énergie reste cependant la solution la plus citée par les industriels. Voir plus
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