Ce dimanche, une large majorité de Genevois ont refusé la proposition de la droite de construire davantage de propriétés privées sur l’immense périmètre Praille-Acacias-Vernets. Le deuxième projet visant à changer le mode d’acquisition des terrains est également rejeté
Pas question de changer les règles du jeu sur l’immense périmètre PAV (Praille-Acacias-Vernets). C’est, en substance, le message que les Genevois ont adressé à la droite ce dimanche en refusant à une large majorité deux projets visant à doubler la part d’appartements destinés à la vente sur les terrains publics et à modifier leur régime d’acquisition. Le premier est balayé par 57,5% des voix, le second par 57%. Une victoire pour la gauche et les milieux des locataires qui avaient lancé le référendum, mais aussi pour le ministre de l’Aménagement Antonio Hodgers qui n’a pas caché sa satisfaction. «Le message est clair: pas de spéculation ni de privatisation des terrains publics», a-t-il salué, appelant à «dépolitiser le PAV» pour enfin aller de l’avant.
Quel type de logements veut-on construire au PAV? L’enjeu de la votation était crucial pour le développement urbain de Genève et en particulier de cette immense zone de 140 hectares, vouée à devenir un nouveau centre-ville doté de quelque 12 000 appartements. Au terme d’une campagne très animée, où les deux camps n’ont cessé de brandir des chiffres opposés, le statu quo accepté par le peuple en 2018 reste donc inchangé.
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