Pétrole et dettes, d’un mariage au divorce CHRONIQUE. L’énergie bon marché a alimenté croissance économique et hausse des niveaux de vie; mais cette ère touche à sa fin, avec les coûts élevés du pétrole, écrit Laurent Horvath, géo-économiste de l’énergie Dis-moi combien tu consommes d’énergie et je te dirai ton PIB. Il existe une relation intime entre énergie et économie, et pourtant sa connaissance semble s’être évanouie dans les palabres politiques actuelles. A l’heure où les dettes publiques explosent dans une ambiance de croissance anémique, d’inflation et d’un potentiel krach boursier à venir, cette maxime fait office d’éléphant dans la pièce. Est-il encore possible de maîtriser le niveau de la dette alors que les coûts d’accès aux énergies sont devenus trop élevés? Pour de nombreux pays, la dette est devenue une charge handicapante – la France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Grèce, la Belgique ou les Etats-Unis; et cette liste n’est pas exhaustive. Ces pays doivent consacrer une partie démesurée de leurs budgets pour le paiement des intérêts. Ancienne bonne élève, l’Allemagne est entrée dans cette spirale. Depuis 2022 et la guerre en Ukraine, le pays doit faire face à une sérieuse baisse de sa consommation de gaz-méthane russe. La récession a remplacé la croissance et le nouveau chancelier Merz ne peut qu’en faire l’âpre constatation: sans énergie bon marché, certaines industries quittent le pays, les rentrées fiscales fondent, le nombre d’emplois diminue. Porte de sortie la plus facile: s’endetter pour compenser ces manques et maintenir la cohésion sociale. Voir plus 
                                    
                                    
			                        
		
                         
            
 
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