
Que l’on soit locataire ou propriétaire, lorsque sonne le glas du mariage, la répartition du domicile se passe rarement sans éclats
Même si le fait de se passer la bague au doigt n’a plus vraiment la cote auprès des Suisses depuis quelques décennies (36 000 mariages en 2024), le nombre de divorces croît, quant à lui, à toute vitesse (16 000 l’an dernier). Mieux acceptée aujourd’hui par la société et simple sur le papier, cette rupture de contrat n’en reste pas moins un véritable parcours du combattant trop souvent sous-estimé. D’ailleurs, quand il s’agit de conférer la jouissance et les coûts du logement, tout devient soudainement plus compliqué et peut s’étirer sur plusieurs années. Jean-Philippe Heim et Daphné Bradley, deux praticiens de l’étude Heim Avocats à Lausanne, lèvent le voile sur les détails d’une procédure au déroulé obscur.
Un avant-après à différencier
Voir plus