
Le rendez-vous horloger de la fin de l’été a accueilli une foule nombreuse jusqu’à sa fermeture, dimanche. Dans une ambiance détendue contrastant avec l’incertitude provoquée par les tarifs douaniers américains. Prise de pouls dans les hôtels de la rade
Geneva Watch Days (GWD) a étonné et détonné. Etonné, parce que l’événement a démontré une fois encore la joyeuse créativité du secteur. Détonné par son ambiance légère et souriante, en décalage avec les difficultés du moment, résumée dans l’atonie de la Chine et l’incertitude provoquée par Trump et ses taxes. Un témoignage qui en résume beaucoup d’autres: Emeric Delalandre, de la marque française Hegid – qui échappe donc à la massue des 39% de droits de douane –, venu en visiteur depuis Paris. Ses premiers mots traduisent son étonnement devant «le courant positif de l’événement», alors qu’il s’attendait «à trouver un secteur plombé».
L’après-GWD sera peut-être plus terne, mais sur place, c’est comme si les horlogers rejouaient Astérix chez les Bretons, prenant le thé au beau milieu de la bataille. Urwerk, marque indépendante genevoise, l’a littéralement fait en invitant à partager une infusion autour d’une grande table, vendredi après-midi à l’Hôtel d’Angleterre.
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