
Compte rendu d’une bataille de réglage chronométrique entre un père et son ado tenue début septembre lors de l’événement horloger Geneva Watch Days. Avec quelques précisions techniques et une chute déboussolante offerte par Sylvain Tesson
La veille, je me suis couché de bonne heure. Je voulais être en forme, mais le sommeil n’avait pas été réparateur et je n’ai pas été à la hauteur. Le rendez-vous avait été fixé à 11 plombes tapantes, samedi 4 septembre, sous le pavillon de Geneva Watch Days. Juste à côté du lac et j’aurais mieux fait d’y sauter. Geneva Watch Days, c’est le grand rendez-vous de la branche horlogère après la pause estivale. Pour animer l’affaire, cette année, les organisateurs ont monté un concours de réglage pour non-horlogers: le Calibership. En mode battle pour le fun: deux établis et deux candidats qui s’affrontent en même temps. Pour la galerie, quelques big boss s’y sont frottés: Patrick Pruniaux (Girard-Perregaux et Ulysse Nardin) a écrasé Jean-Christophe Babin (Bulgari); Antoine Pin (TAG Heuer) s’est payé Benoit de Clerck (Zenith).
Moi, c’est à mon fils de 14 ans que je me suis mesuré. On a quarante ans d’écart, mais à son âge, le respect des aînés, «c’est gênant». L’inverse est vrai aussi. Je voulais absolument le battre. Il m’a coiffé. D’un cheveu, oui, mais en horlogerie on se gomine à l’infinitésimal.
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