
La start-up genevo-londonienne permet à des résidents de pays instables d’ouvrir des comptes en devises fortes, en Suisse et en Angleterre. Elle vient de lever 18 millions de dollars auprès de grands investisseurs américains et suisses
En jargon financier, on appelle cela du «offshore banking», soit des services bancaires fournis à des ressortissants étrangers. Une variante de ces services est bien connue en Suisse: la gestion de fortune, qui permet à des habitants du reste du monde de déposer leurs fonds dans les banques à croix blanche. Mais ce privilège est essentiellement réservé aux clients (très) fortunés. Dans la pratique, les banques des pays développés sont au contraire extrêmement réticentes à ouvrir des comptes pour des citoyens lambda issus de juridictions instables ou considérées comme risquées. C’est ce que veut changer Nsave, une start-up basée à Genève et à Londres, en permettant à des individus systématiquement rejetés par les banques traditionnelles de détenir des comptes en devises fortes, notamment pour protéger leur épargne de l’inflation.
Lancée en mars 2024, l’entreprise soutenue par la Fongit vient de lever 18 millions de dollars auprès de grands investisseurs internationaux, dont le géant du private equity Sequoia Capital, et des Suisses. Cet argent servira à lancer des solutions d’investissement pour faire fructifier l’épargne de ses clients.
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