Avec la flambée des prix de l'énergie et des matières premières depuis l'invasion russe de l'Ukraine, certains industriels français craignent que la transition écologique ne soit retardée, et s'inquiètent pour la relance industrielle.
"Le cours du nickel explose alors que les constructeurs se sont lancés dans la transition vers l'électrique" et ont besoin de ce métal stratégique pour les batteries des voitures, a souligné mercredi Éric Trappier, PDG du groupe
DASSAULT AVIATION et président de l'UIMM, lors du grand oral qu'a fait passer cette organisation patronale de la métallurgie aux candidats à la présidentielle.
"Avant que le tuyau ne se vide complètement, il va se passer quelques semaines, mais on risque des ruptures de stock entre juin et septembre", estime Bruno Russo, PDG de la PME strasbourgeoise Esaris qui fabrique des composants pour l'aéronautique, présent à la manifestation.