Les négociations entre la France et Bruxelles sur la réorganisation d'
EDF pourraient ne pas aboutir, a prévenu mercredi le géant français de l'énergie alors que Paris a durci sa position et continue de juger "non négociable" le maintien d'un groupe intégré.
Cette déclaration mercredi d'
EDF, détenu à 84% par l'Etat français, intervient deux jours après une rencontre entre le ministre de l'Economie Bruno Le Maire et la commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager.
Initialement baptisé "Hercule", le projet de réorganisation désormais renommé "Grand EDF" vise à réorganiser le groupe en trois entités pour lui donner plus de moyens et lui permettre de se développer dans les renouvelables, tout en assurant de lourds investissements dans le nucléaire.