Les syndicats des travailleurs de Proximus réclamaient le départ immédiat de sa CEO Dominique Leroy. Selon eux, Dominique Leroy n'est plus crédible pour être maintenue à la tête de l'entreprise de télécom. Ce matin, suite à une réunion entre direction et syndicats, c'est la déception. "Proximus ne considère pas
KPN comme un concurrent direct, ni maintenant, ni dans un avenir proche. Dominique Leroy garde donc la confiance du conseil d'administration et reste en place", explique Laurent Malengreau, délégué CGSP."Ils font un peu les 'petits toutous' derrière madame Leroy"Dominique Leroy maintiendra donc son poste jusqu'au 1er décembre, comme prévu. Une décision que les syndicats peinent à comprendre. "On a bien senti que c'est elle qui a imposé la date. Ils font un peu les petits 'toutous' derrière Mme Leroy.", explique le représentant syndical de la CGSP.Dominique Leroy a annoncé jeudi son départ vers l'opérateur télécom néerlandais KPN. "C'est un peu fort aussi d'arriver avec un plan drastique comme celui-là, d'annoncer au personnel qu'on va devoir licencier des personnes (1.900 emplois supprimés, NDLR) et après dire 'je reste' puis je m'en vais pour aller gagner plus de l'autre côté. Ça me pose problème", explique encore M. Malengreau qui estime que le CA ne prend pas ses responsabilités.Un plan de transformation qui ne convainc pasLes syndicats ont remis lundi matin une lettre ouverte adressée au conseil d'administration de l'opérateur, Stefaan De Clerck, lui demandant la démission immédiate de Dominique Leroy ainsi que la suspension et la révision du plan de transformation. "Nous devons maintenant reconsulter nos bases et, normalement, Proximus doit revenir avec une proposition sur le plan de transformation", a encore indiqué le syndicaliste CGSP. "On a signifié à l'entreprise qu'on allait prendre le temps de réfléchir à la poursuite du dialogue social. Nous attendons d'avoir le ...