Droits humains en Chine: la filiale française de Samsung mise en examen
Plus de six ans après le dépôt d'une première plainte, la filiale française de Samsung a été mise en examen pour pratiques commerciales trompeuses dans une enquête sur de possibles violations des droits humains dans les usines du groupe, notamment en Chine.
Selon des sources concordantes, cette mise en examen a été ordonnée à l'issue de la convocation d'un représentant de la filiale française du leader mondial des smartphones, le 17 avril par un juge parisien, saisi directement en 2018 par une plainte avec constitution de partie civile des ONG Sherpa et Actionaid-Peuples solidaires.
Cette nouvelle plainte, qui fait suite au classement de plusieurs autres procédures, visait à contourner le refus du parquet de poursuivre les investigations, en demandant directement à un juge d'instruction de se saisir du dossier.