Donner une appellation prestigieuse à un collaborateur sans qu’elle ne corresponde à ses véritables responsabilités est un phénomène toujours plus fréquent. Mais ce n’est pas sans conséquence, alerte un cabinet de recrutement
Des «managers» qui n’ont pas d’équipe. Des «directrices» ou «directeurs» qui ont très peu de responsabilités. Ou encore des «seniors» qui n’ont que trois ans d’expérience. Sans doute avez-vous déjà croisé ce type de profils. Peut-être même que vous vous êtes trouvé affubler d’un titre de cet acabit, en ayant l’impression qu’il y avait un peu tromperie sur la «marchandise».
Le phénomène peut faire sourire mais pour Christian Atkinson, directeur suisse du cabinet de recrutement Robert Walters, c’est une réalité et elle n’est pas anodine. «Ce n’est pas absolument nouveau mais c’est toujours plus fréquent, notamment en Suisse», détaille-t-il.
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