Vagues de harcèlement, insultes sexistes, racistes: l'ambiance toxique des réseaux sociaux, au coeur du scandale de la "Ligue du LOL", s'est installée à la fin des années 2000, au moment où, paradoxalement, ces mêmes réseaux contribuaient à libérer la parole.
"Sur
TF1, donc, y'a une fille qui mériterait de se faire violer par un cheval et tabasser par Mike Tyson", twittait en 2009 le journaliste Alexandre Hervaud, suspendu depuis par son journal, Libération. "Azy j'kiff Hitler, yakwa?