Gangrenée par le harcèlement scolaire, la Corée du Sud voit la parole se libérer
Persécutées à l'école, elles dénoncent aujourd'hui leurs harceleurs: en Corée du Sud, des victimes investissent les réseaux sociaux pour y dénoncer publiquement et des années plus tard leurs bourreaux, et réclamer un changement en profondeur de la législation.
Le phénomène, baptisé Hakpok #MeToo (hakpok signifie "violence en milieu scolaire" en coréen), s'est emparé du pays, étrillant aussi bien des icônes de la K-pop que des joueurs de baseball, depuis la sortie sur Netflix fin 2022 de la série sud-coréenne "The Glory".
Bénéficiant d'une opinion publique compatissante et pouvant briser des carrières, ces accusations sont souvent formulées par des victimes anonymes.