"Ça me hante encore aujourd'hui" : les victimes des attentats de novembre 2015 à la barre
par Elizabeth Pineau
PARIS (Reuters) - Des sanglots dans la voix, les premières victimes des attentats du 13 novembre 2015, témoins des explosions du Stade de France, ont raconté mardi au Palais de justice de Paris le traumatisme qui continue de les hanter.
Ce soir-là, un premier homme a perdu la vie quand trois kamikazes se sont fait exploser en l'espace de quarante minutes près de l'enceinte de Saint-Denis où se jouait un match de football entre la France et l'Allemagne.
Un à un à la barre, des gendarmes de la garde républicaine alors chargés de la sécurité ont défilé face à Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts dans ces attentats, les plus graves jamais commis en France en temps de paix.