CHRONIQUE. Malgré la faillite du géant américain des espaces de bureaux flexibles, son fondateur et ex-patron reste milliardaire. Car il s’est fait écarter en 2019
Il y a une semaine, WeWork, le géant américain des bureaux partagés, a officiellement déposé son bilan. L’aventure de ces espaces de coworking avec une dimension philosophique a été malmenée par la pandémie de covid et l’essor du télétravail. Après avoir injecté des milliards, SoftBank va tenter de sauver les (im-)meubles. C’est fait depuis belle lurette pour le fondateur et ex-patron de WeWork, Adam Neumann, qui reste milliardaire malgré la chute de son ancienne entreprise. On pourrait appeler ça la science du timing et de la négociation.
WeWork se présentait comme un Uber de l’immobilier. La société affirmait utiliser la technologie pour identifier les meilleurs immeubles à louer à long terme, mais aussi pour les réaménager en espaces «cools» et les mettre à disposition d’indépendants et d’entreprises, par petits morceaux. WeWork se présentait aussi comme le premier réseau social physique, qui engloberait tous les aspects de la vie de ses occupants, selon son patron, qui croyait beaucoup dans les vertus de la tequila et de la ganja en tant que lubrifiants sociaux.
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