Les grandes faîtières de l’économie serrent les rangs derrière un troisième paquet d’accords bilatéraux avec l’UE. Mais cette unité retrouvée est ternie par les divergences profondes qui subsistent entre partenaires sociaux
Alors que le Conseil fédéral annonce qu’il envisage un mandat de négociation avec l’Union européenne d’ici à Noël, l’économie serre les rangs. D’Economiesuisse à l’USAM en passant par l’Union patronale suisse (UPS), les grandes faîtières saluent unanimement cette volonté d’ouverture, de manière à consolider une voie bilatérale dont elles craignent qu’elle ne s’érode rapidement. Même Autonomiesuisse, l’association qui avait contribué à faire capoter le projet d’accord-cadre en mai 2021, se félicite de certains progrès.