Le réseau social est à nouveau montré du doigt par Amnesty, qui l’accuse de pousser des mineurs vers du contenu dangereux. En parallèle, l’Union européenne a ouvert une enquête sur les mesures prises par l’application chinoise pour les protéger
Ce ne sont pas des révélations fracassantes, et tout cela a terriblement un air de déjà-vu. Mais les derniers rapports d’Amnesty International, publiés le 7 novembre, valent la peine d’être consultés. L’ONG a passé au crible le réseau social TikTok dans deux études au nom explicite: «Poussé·e·s vers les ténèbres. Comment le fil «Pour toi» encourage l’automutilation et les idées suicidaires», et «Je me sens vulnérable». Pris·e au piège de la surveillance intrinsèque à TikTok». Ces analyses du fonctionnement de TikTok font écho à de nouvelles procédures de l’Union européenne contre le réseau social chinois, que Bruxelles accuse, lui aussi, de faire du mal aux adolescents.
TikTok a beau être interdit aux moins de 13 ans, on le voit autour de nous, il est aisément consulté par des enfants de 7 à 8 ans déjà. Et cela a des conséquences importantes, comme l’a souligné Amnesty International, dans des études menées avec ses partenaires Algorithmic Transparency Institute (National Conference on Citizenship) et AI Forensics. En résumé, le réseau social enferme ses utilisateurs dans des bulles négatives, d’où il est difficile de sortir.
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