Souvenirs flous, accords oraux réels ou fantasmés, menaces entre plaignants: la crédibilité des différentes parties a été mise à l’épreuve mercredi, durant les auditions de deux anciens clients du prévenu
Tout le monde dit-il la vérité, au cours du procès de l’ex-gérant indépendant qui se déroule cette semaine au Tribunal correctionnel de Genève? Probablement pas, à en croire certains échanges entre avocats entendus mercredi matin, lors des auditions de deux plaignants.
En début de semaine, G*, le prévenu accusé d’escroquerie et de gestion déloyale, avait reconnu avoir multiplié les transferts frauduleux entre les comptes de ses clients, utilisant des documents falsifiés pour justifier et dissimuler ces transactions. L’homme d’origine turque, comme ses clients, a voulu cacher des pertes dans ses placements, mais aussi s’acheter un plus grand bateau. Et, plus généralement, maintenir son train de vie alors que les avoirs qui lui étaient confiés diminuaient (et par conséquent ses revenus).
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