
Que le garde-temps soit petit et simple ou grand et compliqué, sa présence au poignet n’est pas une question de taille. Son succès commercial non plus. La preuve, l’instrument résistant aux conditions extrêmes côtoie en toute harmonie la montre discrète et classique
La pièce technique, imposante et sportive, est une conquête majeure de l’horlogerie contemporaine. Elle a accompagné la renaissance de l’industrie dans les années 1990 au même titre que la grande complication, et servi de propulseur dans les années 2000. Elle a pourtant déboulé comme un proboscidien dans une manufacture. S’amusant des principes rigides de la montre de tradition, mais sans les dénigrer, bien au contraire. A l’exemple d’Audemars Piguet, qui a largement contribué à ouvrir ce segment et à intéresser une clientèle plus jeune, dès 1993, avec le lancement de la Royal Oak Offshore. Mais on ne casse pas impunément les codes à papa. Même si leur succès ne se dément pas, ces instruments de poignet portent toujours leur poids en sobriquets: tanks, patates ou encore pucks.
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