Reconversion professionnelle, des freins et des idées

CHRONIQUE. Se réorienter deviendra toujours plus commun dans un monde du travail en rapide transformation. Mais les employeurs se montrent encore souvent frileux face à ces nouveaux profils, observe notre chroniqueuse. Quelles solutions?

La plupart des spécialistes articulent qu’environ 400 000 emplois seront vacants en Suisse d’ici à 2030. Pendant ce temps, notre pays compte près de 200 000 demandeurs d’emploi. Quand on vise à faire concorder l’offre à la demande, différentes pistes s’offrent à nous: la formation professionnelle des jeunes, l’emploi des seniors, celui des personnes touchées dans leur santé ou issues de la migration. Et la reconversion professionnelle, bien sûr.

«Bien sûr», avons-nous dit? Pas si simple, apparemment. Car l’enjeu est double: il faut d’un côté réussir à amener les candidat·es à la reconversion au bout d’un processus long et complexe, et de l’autre s’assurer que les entreprises les identifieront comme des professionnel·les répondant à leurs besoins.