Pour beaucoup, la transition énergétique ne se fera pas sans le nucléaire. C’est aussi l’avis du directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique, interrogé à l’occasion du Forum économique de Davos
Le mouvement de défiance que l’énergie nucléaire a suscité après la catastrophe de Fukushima en 2011 paraît bien lointain. Lors de son intervention au Forum économique mondial (WEF) de Davos, mercredi, le président français, Emmanuel Macron, a vanté le positionnement de son pays dans ce secteur tandis que de nombreux Allemands regrettent d’avoir décidé de sortir de l’atome. Plus qu’au WEF, c’est à la dernière conférence internationale de l’Organisation des Nations unies sur le climat qu’un tournant décisif a pu être observé, ce qui réjouit le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. Entré en fonction en 2019, le diplomate argentin a été reconduit l’an dernier pour un deuxième mandat.
Interrogé par Le Temps dans la station grisonne, il salue un «retour au réalisme» et estime que les réacteurs suisses ont encore de belles années d’exploitation devant eux.
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