Dans le domaine du numérique, les recruteurs se battent pour appâter les jeunes talents. Salaires élevés et conditions de travail hyper-flexibles font partie des avantages proposés pour embaucher ces profils tant recherchés. Un phénomène exacerbé par la pénurie de main-d’œuvre
Un salaire annuel de plus de 100 000 francs, du télétravail, cinq semaines de vacances et des horaires libres. Non, il ne s’agit pas d’un poste de cadre, mais bien d’un premier emploi, qui s’adresse à des candidats fraîchement diplômés d’une haute école. Ces conditions avantageuses sont souvent celles que les recruteurs doivent proposer pour attirer les jeunes talents du numérique. Des profils rares, et forcément chers, en particulier dans un contexte de pénurie. Et la tendance semble être là pour durer puisque, d’ici à 2030, l’économie helvétique aura besoin d’environ 120 000 professionnels qualifiés supplémentaires dans le domaine informatique, indiquait ADECCO l’an dernier.
Si ces ressources et compétences sont activement recherchées sur le marché, tous les candidats n’ont pas le même profil, et donc pas la même valeur. Domaine le plus lucratif pour un développeur: les applications mobiles, segment dans lequel la Suisse affiche un certain retard, en particulier en matière de formation, et dans lequel les autodidactes ont toutes les cartes en main.
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