
Dix ans après leur CFC, la moitié des apprentis poursuivent leur formation pour obtenir d’autres diplômes, mettant à mal le cliché selon lequel l’apprentissage limite les perspectives. Mais ces parcours impliquent de faire face à certains défis
Luca Fazzone a 31 ans. Il est aujourd’hui, entre autres activités, cofondateur et directeur des opérations de la marque de design suisse klode° qui crée notamment des poubelles à compost sans odeur. Son parcours professionnel, il l’a commencé en 2007 par un CFC en électronique. L’apprentissage reste d’ailleurs le choix numéro un des jeunes Suisses après la scolarité obligatoire, révélait jeudi le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation. «Le cycle d’orientation était horrible pour moi, confie Luca Fazzone. Le CFC était une nouvelle vie avec un cadre qui m’a plu!» Cette formation lui donne alors le goût d’en faire d’autres. Il poursuit et devient technicien ES (école supérieure) en électronique.
Mais le jeune homme a encore soif de connaissances: il enchaîne avec un Bachelor of Science en microtechniques puis un Master of Science «in Integrated Innovation for Product and Business Development» à la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale HES-SO.
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