Installée à Lausanne, Compagnie Financière Tradition (CFT) est un des trois leaders mondiaux de l’intermédiation financière. Son président évoque son activité dans un environnement instable
C’est une de ces façades lausannoises discrètes devant lesquelles on passe sans faire trop attention. Pourtant, elle abrite le siège de l’un des trois acteurs qui dominent le secteur mondial de l’intermédiation financière professionnelle, Compagnie Financière Tradition (CFT). Quotidiennement, la société spécialisée dans le courtage financier effectue pour environ mille milliards de francs de transactions de produits financiers et non-financiers pour répondre aux demandes de ses clients (banques, investisseurs institutionnels, etc.) sur les marchés de gré à gré (OTC) et listés. Elle emploie actuellement environ 2400 personnes dans plus de 30 pays.
Ce vendredi, CFT a publié un chiffre d’affaires en hausse de 10,6% à taux de change constants à 982 millions de francs, un résultat d’exploitation de 105,5 millions de francs, contre 94,2 en 2022, soit une hausse de 19,7% à taux de change constants ainsi qu’un bénéfice net de 94,4 millions (15,9%). En 2022, le groupe avait déjà enregistré une hausse sensible de ses revenus et une hausse de près de 40% de son bénéfice à taux de change constants. Une nouvelle encourageante pour son président du conseil d’administration Patrick Combes, alors que CFT entreprend une transformation d’une partie de ses activités.
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