Une cour d’appel américaine suspend l’interdiction de vendre les dernières montres d’Apple, accusée par la société Masimo d’avoir violé certains de ses brevets
La société à la pomme semblait presque s’être résignée. La semaine dernière, l’inventeur de l’Iphone a annoncé retirer de la vente ses montres APPLE Watch Series 9 et Ultra 2. Elle devançait ainsi l’ultimatum fixé par un tribunal américain au 26 décembre. Celui-ci avait donné raison à l’entreprise Masimo qui accuse APPLE d’avoir violé certains de ses brevets portant sur la mesure du taux d’oxygène dans le sang. Spécialisée dans les technologies médicales, Masimo lui reproche aussi d’avoir débauché certains de ses employés.
La multinationale californienne a fait appel du jugement de la Commission du commerce international des Etats-Unis (ICT). Mais en attendant le verdict, elle s’est vue contrainte de renoncer à vendre les modèles concernés sur son marché indigène, se privant d’une partie de son chiffre d’affaires. Au dernier trimestre, la catégorie «Wearables, maison et accessoires» dans laquelle se trouvent les montres intelligentes a généré des revenus de 8,28 milliards de dollars.
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La décision de l’ICT aurait pu être annulée par l’administration américaine avant la date butoir mais la Maison Blanche semble avoir préféré ne pas se mêler d’un duel qui est loin d’avoir connu son épilogue.
L’entrée en vigueur de la mesure, hier, a toutefois provoqué un nouvel épisode judiciaire.
APPLE a pu demander une suspension de l’interdiction et a rapidement obtenu gain de cause. La cour d’appel de Washington l’autorise à reprendre ses ventes jusqu’au 10 janvier, date à laquelle la justice doit se prononcer sur son recours.
Reprendra-t-elle ses ventes? Apple n’a pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations de l’AFP. Egalement contacté par l’agence de presse, Masimo n’a pas souhaité commenter ce rebondissement.