
Une conférence de presse s’est tenue vendredi, mais l’événement n’ouvrira que dans une année. Le point central est l’Observatoire de Neuchâtel, qui a accompagné l’essor de l’industrie horlogère. De la montre de poche à l’horloge atomique
Le méridien de Greenwich ne passe pas par Neuchâtel, mais le canton est sur la ligne du temps universel depuis plus de cent soixante ans. Cette histoire n’avait jamais vraiment été célébrée, une exposition de grande ampleur entend corriger le tir. L’événement se nomme «Des étoiles aux atomes» et regroupe quatre sites, les musées horlogers du Locle et de La Chaux-de-Fonds, et à Neuchâtel le Musée d’art et d’histoire et l’Observatoire. Les diverses propositions se tiendront simultanément et éclaireront les différentes facettes d’une même histoire, de la constitution de l’Observatoire de Neuchâtel jusqu’à la mise au point de l’horloge atomique, en passant par l’essor de l’industrie horlogère et les concours de chronométrie.
Le programme est à mettre au futur, car les festivités ne commenceront que dans un an, au solstice d’été, le 21 juin 2026 – et se tiendront jusqu’en janvier 2027. Les organisateurs, réunis sous l’association Automates et merveilles, ont pris de l’avance et tenu vendredi une conférence de presse à Neuchâtel, dans les jardins de l’Observatoire. Pourquoi si tôt? Fabien Fivaz, conseiller aux Etats neuchâtelois et président du comité d’organisation trace la ligne: «C’est le moment qu’on parle de nous.» Alors parlons-en, puisque la réunion de vendredi a aussi pour vocation de consolider le financement de l’exposition. «Le budget idéal» est d’atteindre 3 millions de francs, explique Julien Gressot, historien et directeur de l’événement. La richesse du programme le justifie. Il n’y a jamais eu d’événement de cette importance dans la région sur cette thématique, témoignent les conservateurs Régis Huguenin-Dumittan (Musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds) et Morghan Mootoosamy (Musée d’horlogerie du Locle).
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