
Ce n’est pas parce que les innovations techniques peuplent les cimetières qu’il faut les oublier. A l’Université de Neuchâtel, un colloque d’historiens s’est penché sur les conditions de leur disparition et les enseignements à en tirer face aux défis futurs
Moteur de voiture fonctionnant au bois de pin, presse à imprimer solaire, stockage de données sur des cartes perforées ou même routes de montagne: l’histoire des techniques et des technologies est remplie d’inventions qui finissent pour la majorité par disparaître, mourir ou devenir obsolètes.
Pour éviter qu’elles ne tombent dans l’oubli, des chercheurs les répertorient et s’attachent à comprendre les facteurs qui ont influencé leur évolution. Ils étaient une vingtaine réunis jeudi et vendredi à l’Université de Neuchâtel, dans le cadre d’un colloque organisé par les professeurs d’histoire Gianenrico Bernasconi, de l’UniNE, et François Jarrige, de l’Université de Bourgogne à Dijon.
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