Mélenchon accusé de fuite en avant après ses propos contre le Crif

Vilipendé depuis samedi pour son attitude sur le Hamas, Jean-Luc Mélenchon était accusé mardi de fuite en avant, y compris par ses alliés de gauche, après avoir critiqué la principale organisation juive de France qui l'a qualifié en retour "d'ennemi de la République". Loin de faire un mea culpa après son refus de condamner sans réserve l'attaque du Hamas, le leader de La France insoumise (LFI) a aggravé son cas auprès de la communauté juive et du reste de la gauche en accusant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) d'"empêcher la solidarité des Français avec la volonté de paix". "En obligeant tout le monde à s'aligner sur la position du gouvernement d'extrême droite israélien, en acceptant de manifester avec le RN, en insultant les élus futiles du PS, le Crif a isolé et empêché la solidarité des Français avec la volonté de paix et la demande de cessez-le-feu immédiat", a écrit M.