Macron juge que le temps n'est pas aux sanctions mais au dialogue avec Bakou
Le président français Emmanuel Macron a estimé jeudi à Grenade que le temps n'était pas aux sanctions contre l'Azerbaïdjan et qu'il fallait continuer de discuter avec ce pays pour protéger l'Arménie.
"Je pense que le temps n’est pas aux sanctions parce qu’elles seraient contreproductives et ne permettraient pas de protéger au mieux le territoire arménien et ses populations", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'un sommet de la Communauté politique européenne (CPE).
"Le temps est à l’exigence, à la clarté, à l'engagement, y compris au soutien, à l'effort militaire que la France a choisi et assumé (envers l'Arménie) mais pas aux sanctions parce qu’il nous faut continuer de discuter avec l’Azerbaïdjan", a-t-il martelé, ajoutant qu'il allait lui-même continuer à appeler le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, "parce qu’il faut maintenir cette pression".