LONDRES/PARIS (Reuters) - Les marques de luxe européennes ont beau avoir brillé lors de la semaine de la mode parisienne, les investisseurs s'interrogent sur leur appétit pour le secteur face au ralentissement chinois et à l'incertitude sur les taux d'intérêt.
Le luxe a démarré l'année 2023 en force grâce aux espoirs d'une reprise rapide des ventes en Chine après trois années de restrictions sanitaires et d'un rebond des dépenses post-pandémie aux États-Unis, mais l'indice STOXX Europe Luxury 10, qui regroupe les 10 plus grandes entreprises européennes du secteur telles que
LVMH, Kering ou Richemont, vient d'enregistrer sa plus forte baisse trimestrielle depuis 2020.
Quelque 175 milliards de dollars ont été retirés de l'indice depuis fin mars, la reprise en Chine étant chancelante et la croissance ralentissant, tandis que l'inflation élevée et la hausse des taux d'intérêt obligent les consommateurs américains à réduire leurs dépenses.