Même si elles ont du génie, les montres mécaniques ne sont rien sans l’intervention manuelle de leur utilisateur. Le remontage, la mise à l’heure, l’activation de fonctions parfois très complexes: tout se fait du bout des doigts
Ah, ma chère montre mécanique! Je t’admire, je te porte, je te touche. Je te jette un regard, tu me donnes tout: tes jours, tes heures, tes minutes, tes secondes. Pour ça, il faut d’abord que je t’active, que je te remonte, te règle, actionne tes fonctions. Alors ton horloger a mis au point des interfaces, à la mesure de mes mains. Et il a mis des sécurités, limité mes gestes – tourner, pousser, tirer –, afin que mes doigts trop grands et trop puissants ne blessent pas tes délicates entrailles.
Le reste n’est que fantaisie de micromécanicien. La couronne, dont la destination première est le remontage et la mise à l’heure, peut prendre toutes les formes, jusqu’à disparaître. Un poussoir peut servir tout un tas de fonctions, du chronographe à la sonnerie. Une lunette (le tour du cadran) peut être fixe ou mobile et ouvrir sur une multitude de complications (en horlogerie, la complication est tout ce qui dépasse l’indication des heures, minutes et secondes). Commençons le survol par la base: le remontage et la mise à l’heure.
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