Un certain manque de transparence et une qualité insuffisante des données caractérisent les publications ESG des sociétés helvétiques. Des progrès ont cependant été réalisés, indique la Fondation Ethos
Qu’adviendra-t-il des rapports de durabilité (ESG) des grandes entreprises suisses dans les prochaines années? Dans un contexte mondial marqué par un désintérêt croissant pour la promotion des questions environnementales et de diversité dans les entreprises, il n’est pas aisé de prédire l’avenir de ces publications, qui détaillent les progrès réalisés.
Ce qui est certain, c’est que ces firmes devront continuer à informer leurs actionnaires de leurs efforts en matière d’ESG. «La Suisse est, à côté de l’Espagne, le seul pays en Europe où les entreprises d’une certaine taille doivent soumettre leur rapport de durabilité au vote des actionnaires», explique Vincent Kaufmann, directeur de la Fondation Ethos, qui regroupe plus de 250 caisses de pension, en marge d’une téléconférence ce mardi.
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